2023 | Concertation - La Motte Servelex
Marie-Kenza Bouhaddou
Consultante en urbanisme participatif et sensible
Marie Kenza Bouhaddou est architecte DPLG et DE et chercheure en urbanisme et aménagement de l’espace. Après une expérience réussie dans la maîtrise d’ouvrage urbaine puis sociale, elle entreprend une thèse impliquée intitulée “Logement social et nouvelles pratiques artistiques” soutenue en 2019. Ses recherches s’intéressent aux relations entre art et ville dans le cadre du renouvellement urbain et analysent la complexité des jeux d’acteurs de l’artistique, de l’urbain, du social et du socioculturel, sous le prisme de la participation habitante et du pouvoir d’agir.
En parallèle de son travail de recherche, elle s’est impliquée depuis 2010, dans plusieurs projets artistiques dans des quartiers en politique de la ville (commande publique nationale 8e Art, triptyque de projets de ménagement de l’espace public Biens communs -“Prenez Racines”, Eau de rose et éCLOS- du Festival Acordanse à Lyon et programme artistique participatif Opener à Dunkerque).
Elle enseigne dans le champs de l’urbanisme et est l’auteure de plusieurs publications, autour des enjeux de la participation et de la co-construction ; du positionnement et postures des acteurs de l’urbain ; des enjeux habitants dans les projets artistiques participatifs ; des outils sensibles de création et de la position du chercheur dans les projets artistiques participatifs et dans la transformation sociale.
Elle est impliquée dans une recherche-action « Fermes U+ : faire architecture pour l’agriculture paysanne » financée par la Caisse des dépôts et de consignations dans laquelle elle analyse, outre la question du faire et de ses bricolages, celle des porosités entre le travail de l’architecte et celui du paysan.
Depuis 2021, elle poursuit son questionnement sur les acteurs du vivant dans une recherche création sur le site Gratte-Terre à Villeurbanne, sur la capacité à penser le vivant et le commun à partir de la pédologie des arbres-parents et sur les approches sensibles, à travers la direction d’un ouvrage collectif sur la marche sensible comme outil pour faire-projet.
Ses dernières recherches portent sur la ville sensible et sur l’occupation temporaire de logements sociaux par des artistes durant le temps de la transformation urbaine et continue ses recherches sur les méthodes sensibles pour faire participer les habitants.